Recadrage par la féminisation sissification et l’humiliation

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il y a 1 an

Bonjour. J’ai un passe-temps très particulier. Je transforme les hommes en femmes.

Non, vos yeux ne vous jouent pas de tour. Vous avez bien compris. Je transforme les hommes en femmes. Je veux dire par là les transformer entièrement, pas seulement le temps d’une nuit à l’occasion d’une fête déguisée mais définitivement. Je fais de lui une véritable femme, une jolie poupée conditionnée à la féminité de la pointe des cheveux jusqu’au bout des ongles.

De sorte que, il ne pourra jamais retourner en arrière, pas même s’il le voulait de toutes ses f o r c e s. Il devra donc passer sa vie entière en tant que femme et dans l’impossibilité d’y changer quoi que ce soit.

Je suis sûre que vous avez déjà croisé une de mes créations sans vous en rendre compte. Mais si, souvenez-vous, cette femme magnifique aux longs cheveux bouclés, portant minijupe et talons hauts marchant tranquillement dans la rue, à la vue de tous. Cette femme qui, avant sa transformation n’était qu’un de ces machos fort en gueule, à l’air supérieur et traitant l’autre sexe comme on le ferait d’un objet. Dire qu’aujourd’hui « elle » travaille sûrement comme réceptionniste dans un hôtel ou secrétaire dans le cabinet d’un docteur, et qu’une fois son travail fini elle devra retourner à la maison et préparer à dîner pour son petit-ami. Quel changement !

Si je vous parle de ça ici, c’est que j’ai décidé de vous faire part de ma première expérience en la matière et qui a depuis marqué un tournant radical dans ma vie, et dans celle de tant d’hommes…

Cela se produisit quelques mois après avoir obtenu ma licence en Droit administratif. A l’époque je sortais régulièrement avec ce garçon, Thomas, qui venait lui aussi de terminer ses études. Thomas était le stéréotype du macho et se pensait au-dessus des autres, surtout des femmes et ne faisait aucun effort pour les contenter. Ce qui, il faut le dire, attira beaucoup d’entre elles dans ses filets.

Je dois aussi admettre que j’étais l’une d’entre elles. J’étais jeune alors et peu expérimentée – j’avais sacrifié ma vie sentimentale aux études.

Cela faisait donc quelques mois que je sortais avec lui quand je m’aperçue qu’il me trompait fréquemment avec d’autres. Je pleurai d’abord toutes les larmes de mon corps, maudissant ma stupidité. Je voulais rompre immédiatement avec lui et ne plus jamais le revoir.

Puis, les ruisseaux sur mes joues s’asséchant, la rancœur commença à poindre le bout de son nez. Rompre avec lui ne serait pas suffisant. Ce qu’il m’avait fait à moi rien ne l’empêcherait de le faire à d’autres. Il fallait que cela cesse. Je devais venger mon honneur bafoué.

C’est ainsi que je commençai mes recherches et tombai par hasard sur un de ces sites traitant de la féminisation. Je fis une nuit blanche, trop absorbée à lire les moindre recoins de ce fabuleux cadeau que me faisait Internet. Bien que j’aie conscience que la plupart des écrits n’étaient que fiction, je savais aussi qu’il existait de véritables femmes, mères, tantes, grand-mères, filles qui avaient choisi cette voie pour dominer et contrôler ces mâles si turbulents. Je rêvai d’être l’une d’elles, qui pour moi étaient des héroïnes, symbole de la victoire du féminin sur le masculin.

Après tout pourquoi ne pas essayer ? Qu’est-ce qu’il m’en empêchait ? J’avais sous les yeux une mine presque inépuisable de conseils, d’expériences et d’histoires qui prouvaient qu’une telle transformation était possible. Je décidai que Thomas deviendrait mon sujet d’expérimentation.

Aidée par mes lectures, échafauder un plan ne fut pas la partie la plus difficile à mettre en place. Bien qu’il ait obtenu sa licence, les résultats de Thomas n’avaient rien de mirobolants. Probablement parce qu’il avait passé plus de temps à arpenter les bars avec ses amis qu’à réviser ses cours.

Il lui serait compliqué de trouver un travail sans un léger coup de pouce. De plus ses parents ayant arrêtés de le financer après la fin de ses études, il était sans un sou en poche et profitais allègrement de mon ignorance pour passer ses nuits chez moi quand je ne le supposais pas avec une autre femme.

Lorsque je lui annonçai que soit il trouvait un travail dans la semaine, soit il faisait ses valises et allait loger ailleurs son visage se décomposa. Il utilisa plusieurs ruses pour me faire changer d’avis.

D’abord la cajolerie, puis la supplication et enfin la menace dissimulée. Ce fut très dur pour moi mais je supportai tout cela en silence. Lorsqu’il vit qu’aucune de ses tentatives habituelles ne fonctionnaient, il obtempéra.

Je tenais là la première de mes nombreuses et futures victoires.

Après une semaine de recherche intensive pour obtenir un poste dans son domaine d’étude – ce que je savais parfaitement impossible – je dis à un Thomas désespéré qu’une des amies de ma mère, une femme nommée Patricia possédait une entreprise qui rencontrait un fort succès en ce moment et qu’elle cherchait à embaucher du personnel. Thomas se montra d’abord intéressé puis, quand je lui révélai que le poste en question était celui de secrétaire, il se renfrogna violemment.

  • Hors de question que je fasse le travail d’une femme !

A ces mots, la colère monta en moi mais je fis de mon mieux pour la dissimuler et je répondis simplement.

  • Il existe beaucoup d’hommes qui occupent le poste de secrétaire. Il n’y a aucune honte à avoir. Il faut vivre dans son siècle. Mais puisque tu t’y refuses tu n’as qu’à te trouver une nouvelle petite-amie qui acceptera de prendre à sa charge un gros bébé de vingt-trois ans !

Thomas était coincé et il le savait. Coucher avec une fille était facile pour lui mais de là à emménager chez elle, il y avait un monde. C’est ce moment que je décidai d’enclencher le piège. J’étais excitée en anxieuse de savoir s’il allait fonctionner comme je le désirais.

Je lui annonçai subitement que Patricia m’avait appelée pour me dire que le poste qu’elle offrait n’était réservé qu’aux femmes. En tant qu’ancienne étudiante en Droit je savais pertinemment que cela était discriminatoire et donc illégal mais Thomas, lui, l’ignorait.

En apprenant cette nouvelle il recommença à me supplier de le laisser vivre encore un peu à la maison. Je refusai catégoriquement.

  • Mais comment vais-je faire alors ? se lamenta-t-il. Rappelle Patricia, parle pour moi. Dis-lui que je ferai tout ce qu’elle voudra.

J’haussai un sourcil.

  • Tout ? Absolument tout ?

La mine déconfite, il acquiesça.

  • Il y a peut-être une solution, dis-je faussement songeuse. Cela va te paraître bizarre mais à moins que tu ne veuilles pas que je te largue, tu n’as le choix.

  • Quoi ? Comment ça ? questionna-t-il soudain troublé par mon sourire mystérieux.

Je continuai à minauder :

  • Eh bien, oui. Tu sais de nos jours, cela se fait. Je suis certaine qu’en t’arrangeant un peu cela pourrait marcher….

  • Mais quoi à la fin ?

  • Eh bien je pensais que tu pourrais te présenter à ce poste comme si tu étais une femme.

Il me regarda un instant avec des yeux ronds. Puis, le sens de ma phrase cheminant lentement jusqu’à son cerveau il éclata :

  • M’habiller en nana ? Ça ne va pas la tête ? Est-ce que tu m’as regardé ? Je ne suis pas une de ces tapettes qu’on voit à la télé. Hors de question que je fasse une chose pareille !

  • Fais comme tu veux, dis-je. Si tu préfères faire tes valises… Cela risque d’être difficile de vivre sans un toit, déjà que tu n’as pas de travail. Sans compter que tu vas me perdre, moi. Je pensais vraiment que tu accepterais. Je connais une fille au salon de beauté qui a travaillé avec des travestis et des transsexuelles. Je suis certaine qu’elle aurait pu te faire passer pour une femme sans trop de difficulté.

Mais ma petite tirade ne fit pas son effet. Thomas refusait l’idée même d’avoir à s’habiller en femme. Je continuai à plaider la cause de mon plan :

  • Allons, Thomas. Cela n’a rien de grave ni de définitif. Tout ce que tu auras à faire c’est de travailler là-bas pendant quelques temps, jusqu’à ce que tu trouves un autre poste ailleurs. Je parlerai avec Patricia. Il n’y en aura peut-être que pour une semaine ou deux, ajoutai-je avant d’enfoncer le clou. Thomas, je t’aime tellement ! Mais je jure que je ne peux pas te supporter oisif plus longtemps. Tout ce que je te demande c’est de me faire confiance pendant ce temps. Ne me f o r c e pas à te mettre à la porte. Tout va bien se passer, je te le promets.

Je le pris dans mes bras et commençai à l’embrasser tout en lui murmurant des mots rassurants à l’oreille. Je sentis soudain contre ma jambe l’éveil de son appétit masculin. Je souris à part moi, il n’avait aucune idée de ce que j’avais en réserve pour lui et pour la pathétique chose qui pendait à son entrejambe.

  • O… Ok, finit-il par articuler avec réticence. Je vais le faire.

  • C’est vrai ? haletai-je en l’embrassant.

  • Oui.

Ma seconde victoire. Avec ça je le tenais. Ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’il ne devienne la parfaite petite secrétaire modèle.

L’entretien dans l’entreprise aurait lieu dès le lendemain. Cela ne laissait pas le temps à Thomas de réfléchir sur sa situation. Tout ce qu’il avait à faire était de me laisser le guider. Bien sûr Patricia était au courant depuis le début et m’avait assurée que cela ne poserait aucun problème.

A ma surprise elle avait même accepté avec enthousiasme, m’assurant qu’elle avait le poste parfait pour Thomas : secrétaire sous les ordres directs de son responsable marketing, un certain Bernard. J’avais souris à cette idée. Jusque-là j’avais pensé que faire travailler Thomas sous les ordres d’une femme serait idéal. Mais s’il travaillait pour un homme qui croirait voir en lui une femme, ne serait-ce pas pour le mieux ? Il verrait au plus près de quoi était constitué le quotidien de chaque femme sous la supervision d’un patron homme.

Le jour de l’entretien, je fis venir chez moi la fille du salon de beauté dont j’avais exposé le talent à Thomas. C’était une jolie femme d’une trentaine d’année, souriante et à la peau couleur café au lait. Elle se montra particulièrement douée quant aux réarrangements concernant Thomas.

A peine avait-elle commencé à lui épiler les sourcils d’une manière plus féminine que Thomas eut un nouvel accès de panique.

– Attendez ! s’écria-t-il. Si vous faites ça mes sourcils ressembleront à ceux d’une femme. Comment vais-je faire lorsque je vais devoir me rhabiller en homme.

– Beaucoup d’hommes viennent se faire épiler les sourcils, le calma l’esthéticienne. Et puis je croyais que tout le but de la manœuvre était de te faire passer pour une femme. Tu n’as quand même pas envie que les gens pensent voir un homme habillé en femme lorsque tu iras dans la rue ?

J’étais impressionnée par la dextérité avec laquelle cette fille arrivait à manipuler mon compagnon. Je réalisai soudain que je n’étais peut-être pas la première femme à avoir recours à elle pour ce genre de service.

Quoiqu’il en soit cela rabattit le claquet à Thomas pour le restant de la séance. Il se borna dans un silence anxieux. Au fond de moi je sentais battre mon cœur très vite. J’adorais le voir dans cet état !

Madeline, c’était son nom, continua son œuvre, effaçant d’un coup de blush par-ci et de khôl par-là, toute trace de masculinité sur le visage de Thomas.

Lorsqu’elle eut terminé, elle lui fit mettre des boucles d’oreille à clip. C’était de grosses créoles qui lui frôlaient presque les épaules. A voir Thomas ainsi attifé, je me retins de rire. Il ne fallait surtout pas gâcher les efforts déployés jusqu’ici. Thomas n’avait toujours pas bougé jusqu’au moment où Madeline commença à lui couper les cheveux de manière à la rendre la plus féminine possible.

– Est-ce qu’il est vraiment indispensable de faire ça ? Ça ne serait pas mieux si je mettais une perruque ?

– Les perruques avec de vrais cheveux coûtent chers, répliqua Madeline. De plus, il suffit qu’elle soit mise de la mauvaise manière pour trahir immédiatement un travesti, peu importe la qualité de son maquillage. Je vais juste rajouter des extensions pour leur donner une plus grande longueur mais même sans, tu pourrais être capable de passer pour une femme.

Puis il fallut l’habiller pour son entretien. Madeline avait déjà apporté quelques vêtements à la taille de Thomas. Nous l’amenâmes jusqu’à la chambre et lui indiquâmes de s’habiller avec ce qu’il trouverait sur le lit.

Il se plaignit de tout : « Dois-je vraiment mettre des talons hauts ! Pourquoi pas des escarpins ? » (J’étais étonnée qu’il connaisse ce mot.) « A quoi me sert de porter un soutif ? Je n’ai pas de poitrine ! » ou encore « Pourquoi avoir choisi une chemise avec autant de dentelles ? »

Au bout d’un moment je posai mon doigt sur sa bouche et lui dit :

– Arrête un peu d’agir comme un de ces machos imbéciles ! Madeline te l’a pourtant dit : tu es une femme maintenant alors tu ferais aussi bien d’agir en tant que telle !

Ce verdict le prit vraiment par surprise et l’effraya d’autant plus. Jamais je ne lui avais parlé comme cela auparavant et il entrevoyait pour la première fois de quoi j’étais capable. J’étais bien décidée à ne pas le laisser faire.

Il resta ensuite impassible, même lorsque je lui fis enfiler une culotte de maintien et commençai à camoufler son sexe. Quand j’eus terminé, son entrejambe semblait aussi plate que celle d’une fille. Je vis qu’il rougissait de honte même à travers son maquillage.

Lorsque tout fut fini, Thomas était la quintessence même de la secrétaire. Il était sublime dans son tailleur bleu marine et ses chaussures assorties, son chemiser vaporeux couleur crème et ses bas noirs, opaques pour concilier avec les poils de ses jambes.

En même tant que nous parachevions notre œuvre en ajoutant colliers, bracelets et autres bijoux, Madeline et moi le cochâmes sur tous les maniérismes féminins qui nous venait à l’esprit. Encore une fois il était très embarrassé parce que nous lui disions. Il le fut encore plus lorsqu’il dut les pratiquer en face de nous.

Quand nous le jugeâmes prêt, je lui tendis un miroir pour qu’il puisse s’admirer. J’avais veillé à ce qu’il ne puisse pas voir à quoi il ressemblait jusque-là. Le regard d’incompréhension qu’il me jeta alors mériterait d’être immortalisé. Pauvre chose que l’homme !

Avec l’expertise de Madeline, l’image de Thomas s’était substituée à celle d’une brunette dans la vingtaine, belle et sexy. Précisément le genre de femmes de Thomas. Son trouble face à cet alter-ego s’en fut d’autant plus ressentir. Il était clairement partagé entre l’émerveillement et la crainte. Moi je me consumais de joie.

Bientôt ce fut l’heure de son entretien. Je lui proposai gentiment de le conduire jusque là-bas. Il fut soulagé de ne pas avoir à marcher dans la rue. Malgré le fait qu’il put tout à fait passer pour une femme, sortir dehors l’échaudait.

Je me garai devant le bâtiment où devais se dérouler son entretien d’embauche. Avant de le laisser partir je lui tendis un dernier présent. C’était un sac à main noir dans lequel j’avais glissé quelques instruments de maquillage, accessoires et les deux ou trois bricoles (au bas mot) qu’une fille doit toujours avoir sur soi.

  • Pourquoi me donnes-tu ça ? demanda-t-il bêtement.

  • Ma puce, toutes les femmes possèdent un sac à main. Tu ne penses tout de même pas faire exception, si ? Tu vas en avoir besoin bien assez tôt. Surtout lorsqu’il te faudra retoucher ton maquillage ou rafraîchir tes ongles dans la journée. C’est toujours pratique d’avoir ce genre de choses à portée de main.

Thomas grommela quelque chose à propos de l’idée d’avoir à surveiller son maquillage à longueur de temps. Je lui répondis sèchement que s’il ne voulait pas être découvert et traité comme un pervers, il ferait mieux d’y prêter une attention maximale.

J’ajoutai également que j’étais fière de lui et de ce qu’il faisait. Que cela lui apprendrait combien il est difficile d’être une femme. Et que j’étais contente qu’il soit finalement remis un peu à sa place. Il sembla très surpris par cette dernière phrase.

J’attendis dans la voiture que Thomas termine son interview avec Bernard, l’homme sous lequel il travaillerait s’il était embauché. Une heure ayant passée, Thomas revint à la vers moi un sourire gêné accroché aux lèvres. Bonne nouvelle, au moins pour moi, pensai-je en mon fort intérieur.

En effet, il m’apprit qu’il commencerait le travail au début de la semaine prochaine en tant que secrétaire répondant au doux nom de Soraya.

CHAPITRE DEUX

Thomas venait de décrocher son job après son entretien avec Bernard. Il serait donc sa secrétaire personnelle. Mon plan fonctionnait comme je l’espérais et je fus très excitée par cette nouvelle. En revanche il semblait beaucoup moins enthousiaste que moi. L’idée de devoir porter talons et jupes tous les jours ne l’enchantait guère. Peu importait ! Il pouvait bien faire la soupe à la grimace, moi je voulais fêter devant un bon repas ça et le lui fit savoir.

Il protesta, disant qu’il ne pouvait pas aller au restaurant dans cette tenue. Il n’avait pas tout à fait tort. Pour le moment je ne pouvais pas prendre le risque qu’il salisse par mégarde son seul uniforme de travail.

  • Très bien ! répondis-je. Allons d’abord faire un peu de shopping. Il va te falloir d’autres affaires. Madeline a été très gentille de te prêter cette tenue mais il te faut une garde-robe complète si tu veux garder ton travail.

Aussitôt dit, je démarrai la voiture et pris la direction du centre commercial le plus proche. Il faisait une de ces têtes alors que nous déambulions dans les rayons de lingerie. Dans temps en temps je demandais à Thomas s’il aimait les motifs de telle culotte ou la couleur de tel soutien-gorge.

Chaque fois il devenait rouge comme une pivoine. C’était à mourir de rire. Je ne l’avais jamais vu aussi gêné. Il ne cessait de jeter des coups d’œil autour de lui pour être certain que personne ne le voyait. On aurait dit un animal pourchassé.

Finalement je lui achetai quelques chemisiers, une paire de tailleur féminin, une robe longue, des jupes plissées ou droites, des bas et une nouvelle paire de talons.

De temps en temps Thomas rechignait et faisait sa mauvaise tête, ce plaignant de tout et de n’importe quoi. « Pourquoi acheter tant ceci ou cela ? Je ne vais pas en avoir besoin longtemps. »

Mais pour chacune de ses complaintes, j’avais la même parade :

  • Une femme change de vêtements plusieurs fois par jour. Voilà pourquoi il y a tant à acheter. De plus si jamais tu n’arrives pas à décrocher un autre poste tu risques d’en avoir besoin plus longtemps que tu ne le penses.

Cette réponse parut le rendre encore plus nerveux. Il pensait n’en avoir que pour une ou deux semaines mais je comptais bien le maintenir à son poste plus de quelques jours. Avant de partir, je pris une dernière paire de chaussures que je voulais lui faire porter à la maison.

  • Encore des talons hauts ? Je déteste ces trucs ! En porter me fait un mal de chien, rechigna-t-il encore.

  • Ne t’inquiète pas, tu t’y feras rapidement, l’assurai-je. Toutes les femmes s’y habituent. J’ai pris cette paire exprès pour que tu t’entraînes à la maison. C’est obligatoire. Comme les jupes qui contraignent tes mouvements à être plus féminins. Si tu veux être découvert et passer pour un pervers, tu ne peux pas y couper. En plus cela mets en valeur tes jambes. Tu ferras bientôt tourner la tête de tous les garçons.

Une femme n’a jamais assez de paires de bas pour aller avec ses chaussures.

Ses sourcils se rapprochèrent l’un de l’autre. Il était de plus en plus anxieux. Il devait vraiment commencer à regretter le marché qu’il avait passé avec moi. Heureusement que maintenant qu’il avait un boulot de secrétaire en tant que femme il était coincé.

Après nos petites emplettes, nous allâmes comme convenu au restaurant pour dîner. Thomas me demanda pourquoi il ne pouvait pas d’abord rentrer à la maison pour se changer.

Je fis semblant de ne pas comprendre :

  • Oh regarde-toi ! m’exclamai-je. Tu ne peux pas attendre d’essayer tes nouveaux vêtements !

Il rougit.

  • Non, je veux dire mettre mes habits normaux. Mes habits… d’homme, marmonna-t-il.

  • Je ne pense pas, lui dis-je. Tu es Soraya la secrétaire à présent, ne l’oublie pas. Pour parfaire ta couverture tu auras besoin de toutes les opportunités possibles pour t’habiller en femme. Moins tu passeras de temps en homme, mieux ce sera pour ton image.

Nous fîmes ensemble « Soraya » et moi un excellent dîner et nous passâmes un agréable moment… du moins JE passais un agréable moment. A la tête que faisait Thomas, on voyait immédiatement qu’il n’était pas du tout à l’aise. Je lui soufflai de se décrisper car il attirerait plus d’attention en ayant un air renfrogné qu’en agissant comme si tout allait bien.

Il tenta alors d’agir le plus naturellement possible, ce qui n’empêcha pas d’attirer un certain nombre de regards… d’homme. Taquine, je proposai à Thomas d’inviter de deux ces messieurs à notre table.

L’un des avantages d’être une femme charmante c’est aussi de pouvoir se faire payer un dîner tout en ayant une agréable conversation avec un homme dont on pouvait sentir le désir ardent dans les yeux. La « nouvelle secrétaire » refusa d’un bloc. Je souris.

  • Tu es trop timide. Il faudra bien que tu t’habitues à ce que tu attires l’attention des hommes maintenant, lui fis-je remarquer mais je n’insistai pas.

Quand nous rentrâmes à la maison Thomas se dirigea immédiatement vers la chambre et ouvrit son tiroir à linge. Il poussa un cri en voyant que celui-ci était vide.

  • Où sont passées mes affaires ? s’inquiéta-t-il en retournant précipitamment vers moi, ses talons claquant avec fermeté sur le sol.

Je répondis simplement :

  • Je les ai envoyées à Emmaüs.

Il me regarda, choqué. Il ne m’avait jamais paru aussi effaré. Je vis que ses yeux étaient devenus humides.

  • Tu as fait quoi ? cria-t-il.

  • Du calme, Thomas. Qu’est-ce que tu pensais faire avec tes vieux habits maintenant que tes ongles sont vernis, tes oreilles percées et une coupe féminine. Madeline a même appliqué du maquillage semi permanent à ton visage. Tu penses que tu vas ressembler à quoi en mettant des habits masculins ? Imagine un peu les gens qui te croiseraient dans la rue. Tu ne peux pas changer ton apparence matin et soir. Non, il vaut mieux que tu restes au maximum en habit de femme, même la nuit et le week-end.

  • Ça veut dire que tout ce qu’il me reste ce sont les vêtements que nous venons d’acheter ? réalisa-t-il accablé. Non ! Je ne peux pas !

Et sur ces mots il retourna dans la chambre et commença à fouiller chaque recoin de chaque tiroir à la recherche d’un vestige de sa masculinité perdue. Mais j’avais veillé à ne rien laisser, déterminée que j’étais à éradiquer la moindre parcelle de mâle qu’il y avait en lui.

Quand je rentrais dans la chambre, il s’était finalement assis sur le lit et regardait fixement le mur face à lui. Sans un mot je commençai à emplir ses tiroirs qui contenaient autrefois ses slips et boxers et chaussettes par les culottes, soutiens-gorge et bas que nous venions d’acheter.

Quelle vision délicieuse que de voir le tiroir de Thomas littéralement envahi par une multitude de dentelles brodées, petits nœuds mignons et froufrous de soie ou de coton multicolore. Jamais je n’aurais pensé que transformer un homme de cette manière me procurerait une telle sensation.

Pour la première fois de ma vie je me sentais vraiment la personne dominante dans notre relation. Et s’il m’arrivait de douter, il me suffisait de lancer un œil à Thomas, engoncé dans sa jupe et chemisier aérien pour me rappeler que désormais c’était MOI la patronne. Après tout j’avais un bon métier dans un cabinet d’avocat tandis que Thomas travaillait comme secrétaire, au plus bas de l’échelle. Il était donc tout à fait naturel que je dirige désormais le ménage.

Pendant que je remplissais les compartiments laissés vacants par ses nouveaux chemisiers, jupes, petits hauts, pantalon et robes, Thomas continuait à fixer le mur complètement perdu. Il était anéanti. Je l’avais brisé.

D’une voix autoritaire je lui d’aller se mettre au lit car il devrait se lever tôt. Son travail commençait à 9 heures mais il ne devait pas oublier qu’il allait devoir se maquiller avant d’y aller et cela prenait du temps. Il ne sembla pas emballer par l’idée d’avoir à se lever une heure à l’avance juste pour mettre du maquillage.

Sans faire de commentaire supplémentaire je lui tendis un pyjama de soie. Il était léger et doux au toucher et particulièrement féminin avec les motifs d’oiseaux qui étaient brodés dessus. Il le prit sans rien dire. En mon for intérieur, je souris.

Le premier jour fut aussi prometteur que je l’avais espérée. Thomas se leva tôt et commença à appliquer son fond de teint. Le résultat n’était pas terrible. Avec un soupir je m’assis à côté de lui sur l’autre tabouret face à la maquilleuse.

  • Bon, je vais t’aider, dis-je. Mais il va falloir t’entraîner le soir et les week-ends si tu ne veux pas ressembler à une travestie mais à une vraie femme. Je t’ai abonnée à quelques magazines comme Vanity Fair comme ça tu pourras apprendre la mode et le B.A.BA pour devenir une reine de beauté en deux trois coups de blush.

  • Mais cela va prendre tellement de temps ! se plaignit-il. Quand est-ce que je vais trouver le temps de sortir si je fais ça ?

  • Nous aurons bien assez de temps pour faire d’autres sorties shopping si le besoin se fait sentir.

  • Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je…

  • Chut, ma puce. Laisse-moi appliquer un peu de gloss sur ces jolies lèvres.

Lorsque j’eus terminé de le rendre présentable, Thomas enfila son habit de secrétaire. Avec sa jupe qui lui arrivait juste au-dessus des genoux et son chemisier rouge à manche volante il était à croquer.

  • Sexy, sifflai-je.

Thomas rougit jusqu’à la racine des cheveux.

En guise de petit-déjeuner et au lieu de son café et toast au beurre, je servis à Thomas une moitié d’orange et un bol de lait de soja. Il fit la moue en voyant le menu.

  • Du lait de soja ? Mais je déteste ça ! s’écria-t-il mécontent. Pourquoi je ne peux pas manger normalement ?

Je répliquai simplement qu’il devait faire attention à ce qu’il mangeait désormais afin d’obtenir des contours plus féminins. Il fut encore plus dépité lorsqu’il vit que son repas de midi ne se constituait que d’eau minérale et d’une salade. Malheureusement pour lui, il n’avait pas le choix. Comme le disait l’adage : il faut souffrir pour être belle.

Mal gré bon gré je le déposai sur son lieu de travail. Je le vis disparaître à l’intérieur du bâtiment, ses talons clic claquant à chacun de ses pas. Il avait beaucoup pratiqué et, si sa démarche était toujours un peu raide, il maîtrisait assez son nouvel équipement pour ne pas paraître trop ridicule en marchant. Puis je redémarrai la voiture pour me rendre à mon propre travail.

J’allais le chercher vers six heures du soir. Je savais qu’il finissait à cinq heures-et-demi mais je n’avais pas résisté à l’idée de le laisser poireauter sur le trottoir en jupe et tailleur. Quand il me vit enfin, il se précipita dans la voiture. Il n’avait pas l’air très content.

  • Je déteste devoir m’habiller en femme !! s’écria-t-il. C’était affreux.

  • Vraiment ? Raconte-moi un peu toutes les misères qui te sont arrivées ma puce.

J’avais commencé à le surnommer ainsi par intermittence, choisissant exprès des qualificatifs plus usités pour les femmes que pour les hommes. Au début il m’avait regardé bizarrement mais maintenant il ne semblait même plus faire attention à ces petits noms. Il dit :

  • Je ne supporte pas être l’objet des regards des hommes. Tout ce qu’ils font c’est essayer de me reluquer ou de me draguer. Il y en a même un au service commercial qui a commencé à flirter avec moi. A la pause déjeuner il m’a fait du pied sous la table ! Dégoûtant ! Et habillé comme ça je n’ai rien osé dire. Il va croire que je suis réceptive à ses avances.

Je ne puis réprimer un demi-sourire poindre sur le coin de mes lèvres. Thomas venait de parler de lui au féminin. Il ne semblait même pas en avoir conscience. Comme si cela lui était venu naturellement. Mon ancien bon à rien de petit-ami se transformait lentement en la petite secrétaire modèle.

Malgré mon contentement intérieur je me montrais dédaigneuse envers les complaintes de Thomas :

  • Eh bien, toi qui disais que les femmes doivent toujours s’habiller de manière sexy, te voilà bien attrapé maintenant que les rôles sont inversés. Tu vois ce que c’est d’être maintenant la proie de tes collègues masculins. Ils ne te voient probablement pas comme une vraie personne mais comme un objet de désir et de fantasme. Et tant que tu seras une femme il n’y aura rien que tu puisses faire. Tu dois juste vivre avec. Tu verras, tu finiras par t’habituer aux remarques salaces et aux attouchements déplacés.

Mon speech n’avait rien pour rassurer le mâle qui sommeillait encore en Thomas mais je voulais que lui rejaillisse en pleine face toute la stupidité qu’avait été son comportement envers les femmes jusque-là. Il allait douloureusement apprendre ce que j’avais ressenti durant toutes ces années.

  • Je… Je… balbutia-t-il. Mais enfin, on me traite comme si j’étais juste une bimbo sans cervelle. Mon travail consiste à recopier des lettres, trier des documents ou répondre au téléphone. Il a même fallu que je prépare le café de Bernard ! Je fais un boulot sous-qualifié par rapport à mes études.

  • La plupart des secrétaires sont dans le même cas, répliquai-je. Certaines n’arrivent pas à trouver autre chose car les hommes qui dirigent les sociétés ne veulent offrir un poste à forte responsabilité à ces pauvres femmes. Alors elles doivent se contenter d’un boulot stupide, tout comme toi.

Nous arrivâmes enfin à la maison. Dès qu’il fut entré, Thomas balança ses talons hauts à travers la pièce.

  • Aargh ! Mes pieds me font si mal que je n’arrive plus à sentir mes orteils. Et j’ai du mal à me concentrer avec ses fichus collants qui frottent ma jupe à chaque mouvement.

  • Tu vois à quoi ressemble mon quotidien alors. C’est encore de l’injustice qui règne entre les deux sexes. Les femmes doivent s’habiller comme ça pour être approuvées par les hommes qui les rabaissent constamment. Tu vas devoir t’habituer à ce que chacune de tes actions soient conformes aux exigences de la société créée par et pour les hommes. Et pour commencer que dirais-tu de faire quelques tâches ménagères maintenant ? Je veux parler de la vaisselle, la serpillière, le repassage, la cuisine. Habillé comme tu es, il ne serait pas sage de te laisser faire du bricolage ou de la plomberie.

  • Mais qui va s’en occuper ? demanda-t-il alors.

Je haussai les épaules et me détournai tout en répondant :

  • Oh, je trouverai bien un véritable mâle pour s’en charger.

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Très beau récit, y aura t'il une suite...?
Idem, une suite serait bienvenue.
Très belle histoire, bien écrite, trop courte à mon goût... J'espérais en fait découvrir d'autres "victimes"... au moins, savoir comme Soraya s'en sortait... J'ai vraiment aimé. Merci Madame & Sissi. Question... histoire vraie ??? :D
J'ai le soupçon que Thomas va tellement apprécier son nouveau rôle au fil du temps qu'il va vouloir devenir effectivement et réellement femme...
excellent récit vivement la suite, je me suis régalé
Merci pour ce récit
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